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À Nantes, la Marche des fiertés 2025 veut mettre en lumière les personnes LGBT racisées

Le 14 juin 2025, la Marche des fiertés s’élancera dans les rues de Nantes avec un mot d’ordre visant à donner de la visibilité aux personnes LGBT + racisées. Un message fort pour des personnes souvent victimes « d’un double standard ».

 

C’est un moment de fête et de convivialité, mais aussi de revendication. La Marche des fiertés, organisée par l’association Nosig, se tiendra samedi 14 juin, à Nantes. Près de 20 000 personnes sont attendues pour cette édition placée sous un mot d’ordre fort : « Toutes nos couleurs et origines brillent contre l’obscurantisme. Période sombre, fiertés lumineuses. »

Un slogan inscrit en grosses lettres beiges et bleues sur l’affiche officielle, où deux personnes s’entrelacent, drapées des couleurs de l’arc-en-ciel. L’association souhaite ainsi mettre en avant les personnes racisées (non blanches) et LGBTQIA + (lesbiennes, gays, bisexuels, trans, queers, intersexes, asexuels).

« Elles sont victimes d’un double standard, constate Anne-Lise Céran, coprésidente de l’association LGBTQIA + nantaise Nosig. Le racisme, y compris au sein de notre communauté, et les LGBTphobies. Dans ce contexte, c’est parfois très difficile de trouver sa place. » Elle reconnaît d’ailleurs le manque de diversité au sein même de l’association, mais note que les choses évoluent. À Nosig, comme à Nantes.

Ces derniers mois, de nouveaux lieux émergent dans la Cité des ducs pour répondre aux besoins spécifiques des personnes LGBTQIA + racisées : des endroits où elles peuvent se retrouver, s’exprimer et se sentir en sécurité.

« Une célébration de nos identités »

À l’image de La Punani, un collectif qui organise, depuis mai 2024, des soirées « faites par et pour les personnes queers et racisées », à Nantes. À l’origine du projet, le constat simple des deux co-fondatrices qui préfèrent ne pas donner leur prénom : « On ne trouvait aucun endroit qui nous ressemblait.  »

Dans les soirées LGBT, elles disent ne croiser que très peu de personnes racisées, et regrettent une ambiance musicale peu inclusive : « C’était toujours de l’électro. Mais si on voulait retrouver des musiques qui nous parlent, c’était dans des soirées très hétéronormées. » Elles voulaient donc en finir avec les compromis. Et le succès de leur première soirée, qui a affiché complet, semble confirmer un besoin bien réel. « On peut être nous-mêmes et porter ce que l’on veut, sans peur d’être jugés », abondait un participant lorsque La Punani leur avait donné la parole sur Instagram, le 16 mars dernier.

Un besoin « quasi vital »

« On manquait cruellement de ces espaces à Nantes », estime Mirella, cofondatrice en 2022 de la Ballroom nantaise, un collectif qui propose des concours mêlant danse, mode et performance. Aujourd’hui composée d’une trentaine de membres, l’association ne cesse de croître. « On est nombreux à rechercher des espaces communautaires pour se connecter à des personnes qui nous ressemblent, assure Mirella. C’est un besoin quasi vital. »

Un besoin de se retrouver donc, mais aussi une envie de visibilité, qui passe par la programmation musicale et culturelle de ces lieux. « On tient à mettre en avant des artistes qu’on voit peu et dont les identités ne peuvent pas s’exprimer ailleurs », souligne la cofondatrice de La Punani. Lors de la prochaine soirée le 23 mai prochain, à la Moda, le collectif accueillera par exemple la DJ Martiniquaise Sugar Tantine ou l’artiste nantaise passionnée de hip-hop et d’afrobeat, FEAITH.

Des soirées seront aussi organisées après la Marche des fiertés en partenariat avec le collectif Bar-Bar, notamment au Warehouse. Et on risque d’y croiser les collectifs de La Punani et de la Ballroom nantaise, qui défileront cette année, pour la première fois, sur un char. « Je ne me sentais jamais à ma place dans les marches nantaises, admet la co-fondatrice de La Punani, qui aurait aimé que cette mise en lumière arrive quand elle était adolescente. « Mais peut-être qu’en nous voyant, certains se diront que si on a le droit d’exister, ils en ont le droit aussi. »

Pratique. La Marche des fiertés se tiendra le 14 juin 2025. Le village associatif sera accessible à partir de 11 h et la marche débutera à 14 h. L’organisation est toujours à la recherche de bénévoles pour l’événement. Pour candidater, vous pouvez envoyer un e-mail à l’adresse suivante : pride-nantes@nosig.fr

Ouest-France - Youen TANGUY - Publié le 08/05/2025 à 07h01

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