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Huit hommes portent plainte pour des violences dans un lieu de drague gay à Nantes

Ces dernières semaines, plusieurs hommes ont déposé plainte pour des violences et des vols dont ils auraient été victimes dans un parc de l’île de Beaulieu, à Nantes (Loire-Atlantique), connu pour être un lieu de drague gay.

 

C’est un phénomène particulièrement inquiétant. Ces dernières semaines, au moins huit hommes ont déposé plainte pour des violences et des vols dont ils auraient été victimes, en pleine nuit, dans le parc de Crapa, situé à l’extrême est de l’île de Beaulieu, à Nantes (Loire-Atlantique). Un lieu de drague gay connu dans la métropole, référencé comme tel sur de nombreux sites internet.

Selon une source policière, la plupart des plaignants seraient venus d’eux-mêmes dans ce parc, tandis que d’autres pourraient avoir répondu à un faux rendez-vous sur un site ou une application de rencontre. C’est à ce moment-là qu’ils auraient été agressés, et pour certains volés, par une ou plusieurs personnes.

Le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire afin d’identifier des suspects et de faire la lumière sur la nature des faits. Les investigations devront notamment déterminer si les victimes – toutes des hommes – ont été visées en raison de leur orientation sexuelle. C’est un point déterminant, tant sur le plan symbolique que juridique, car si la circonstance aggravante est retenue, elle est susceptible d’alourdir les peines encourues.

C’est un phénomène particulièrement inquiétant. Ces dernières semaines, au moins huit hommes ont déposé plainte pour des violences et des vols dont ils auraient été victimes, en pleine nuit, dans le parc de Crapa, situé à l’extrême est de l’île de Beaulieu, à Nantes (Loire-Atlantique). Un lieu de drague gay connu dans la métropole, référencé comme tel sur de nombreux sites internet.

Selon une source policière, la plupart des plaignants seraient venus d’eux-mêmes dans ce parc, tandis que d’autres pourraient avoir répondu à un faux rendez-vous sur un site ou une application de rencontre. C’est à ce moment-là qu’ils auraient été agressés, et pour certains volés, par une ou plusieurs personnes.

Le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire afin d’identifier des suspects et de faire la lumière sur la nature des faits. Les investigations devront notamment déterminer si les victimes – toutes des hommes – ont été visées en raison de leur orientation sexuelle. C’est un point déterminant, tant sur le plan symbolique que juridique, car si la circonstance aggravante est retenue, elle est susceptible d’alourdir les peines encourues.

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Des guets-apens à Saint-Nazaire

Ce n’est pas la première fois que de tels faits se déroulent dans le département de Loire-Atlantique. En mars dernier, deux hommes avaient été victimes de guet-apens visant des homosexuels en l’espace de quelques jours, dont l’un avait été roué de coups sur un parking, près de la piscine du quartier de la Bouletterie.

En cas d’agression, les forces de l’ordre invitent « à alerter et signaler les faits ». Au commissariat central de Nantes, installé sur la place Waldeck-Rousseau, une policière accueille les victimes d’actes LGBTphobes « dans la bienveillance et sans jugement », afin de les écouter et de les aider dans leur dépôt de plainte. Il est également possible de contacter des associations LGBT (lesbiennes, gays, bis, trans, N.D.L.R) telles que NOSIG, qui disposent d’un service d’écoute dédié.

Dans une enquête réalisée en 2023, le journal d’investigation Mediapart estimait qu’un guet-apens visant les hommes bis ou gays avait lieu chaque semaine en France.

 

Ouest-France - Camille BOUZA & Youen TANGUY - Publié le 18/07/2025 à 17h46

J’ai senti des mains autour de mon cou : agressé dans un lieu de drague gay à Nantes, il raconte

Un homme de 18 ans a été mis en examen et écroué pour des violences qu’il aurait commises entre début juin et mi-juillet dans un lieu de drague gay, à Nantes. L’une des victimes, un homme de 52 ans, raconte le « piège » dans lequel elle est tombée.

 

C’était un dimanche ensoleillé, veille du lundi de Pentecôte. Daniel (*), 52 ans, enfourche son vélo et prend la direction de la pointe est de l’île de Nantes (Loire-Atlantique), le Crapa, un lieu de drague gay bien connu. Il est environ 17 h quand il passe le pont-rail qui sépare le parc naturel de Beaulieu du spot de drague accroche son vélo à un arbre et arpente les chemins de terre.

« J’aperçois un charmant garçon qui m’accroche du regard et fait en sorte que je le suive », se souvient le quinquagénaire. Daniel, pensant avoir un rapport sexuel, lui emboîte le pas jusqu’au « bout de l’île ». Tout s’enchaîne très vite. « Je sens des mains autour de mon cou, se remémore-t-il. Je me débats, mais il est plus fort que moi et je tombe par terre ». Son agresseur lui aurait alors asséné plusieurs coups. « Ensuite, c’est le trou noir. »

Daniel ne se réveille que cinq heures plus tard, « complètement sonné, couvert de boue ». Il parvient à rejoindre le parking où il retrouve son mari, parti à sa recherche. « Je l’ai vu complètement hagard, sa tête était un hématome, explique, ému, son conjoint. Je n’ai eu aucune nouvelle de lui pendant plusieurs heures, j’ai cru qu’il était mort ». Daniel se rend aux urgences, où il se voit prescrire quatre jours d’ITT (incapacité totale de travail). Il dépose plainte le lendemain.

Quelques dizaines d’euros et un sac

Il apprendra plus tard qu’au moins sept autres hommes ont porté plainte pour des faits similaires entre le 3 juin et le 19 juillet, au même endroit. Selon les premiers éléments de l’enquête, toutes les victimes ont été frappées, certaines volées. « Quelques dizaines d’euros et un sac », explique une source. L’un des plaignants aurait été menacé de diffusion de photos intimes en échange d’argent. Daniel, lui, ne s’est rien fait voler, hormis ses clés de voiture. Il retrouvera même, le lendemain de l’agression, son téléphone et ses lunettes de soleil dans le parc.

Le suspect, 18 ans, a été arrêté samedi 19 juillet par des policiers de la brigade anticriminalité, en planque dans le parc. Devant les enquêteurs, il donne une version très différente des faits. Il venait au Crapa pour faire « de la boxe » et ce sont les victimes qui l’auraient accosté. « Des conneries, soupire Daniel. Il était là pour nous, pour « casser du pédé ». »

Le suspect a été mis en examen lundi 21 juillet pour « vols avec violences » et « violences volontaires » en raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée des victimes. L’information judiciaire devra notamment permettre d’identifier d’autres éventuelles victimes et de réaliser une expertise psychiatrique du suspect.

« Ce que j’ai fait est mauvais »

Présenté ensuite au juge des libertés et de la détention (JLD), il est vêtu d’un marcel noir, d’un jogging gris et de baskets noires ; cheveux bouclés rasés sur les côtés. Son pied gauche tape frénétiquement le sol. Et pour cause : le parquet requiert son placement en détention provisoire. Lui, demande plutôt à être placé sous bracelet électronique, chez sa mère, qui vit à seulement quelques centaines de mètres du parc.

« J’ai conscience de ce que j’ai fait, assure-t-il devant la juge. Et que ce que j’ai fait est mauvais. Mais je veux pouvoir chercher un travail. » Il évoque notamment un stage qu’il aurait réalisé chez les sapeurs-pompiers. Pour en fournir la preuve et préparer sa défense, il réclame un délai. En attendant, il a été écroué.

Les victimes seront donc bientôt de nouveau entendues, cette fois par un juge d’instruction. L’occasion de revenir sur les faits, mais aussi sur le choc. Si Daniel dit s’être « physiquement remis » de son agression, le traumatise est bien présent. Il ne se souvient plus des jours qui ont suivi cette violence et il a du mal à se concentrer au travail ou à trouver le sommeil. « J’ai eu le sentiment de tomber dans un piège, dans un guet-apens. » Dans une enquête réalisée en 2023, le journal Mediapart estimait qu’un guet-apens visant les hommes bis ou gays avait lieu chaque semaine en France.

(*) Le prénom a été changé.

 

Ouest-France - Youen TANGUY - Publié le 21/07/2025 à 21h30

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