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Agressions homophobes à Nantes : "Ce n'est pas un phénomène nouveau", réagit une association dédiée aux personnes LGBTQIA+

Une série d’agressions homophobes inquiète à Nantes. Piégées via des applications de rencontre, les victimes sont attaquées et dépouillées dans des parcs isolés. La police appelle à la prudence, tandis que l’association Nosig déplore un phénomène récurrent.

 

Il connaît malheureusement trop de cas d’agressions commises envers des personnes homosexuelles.

Émeric Migaise est coordinateur à Nosig Nantes, le centre LGBTQIA+ de la ville. Régulièrement, sa boîte mail et la messagerie de son téléphone lui signalent des histoires de violences physiques et verbales. "On est encore agressé en 2025 parce qu’on est une personne LGBTQIA+", déplore-t-il.

Son ton est grave, son regard attristé : une série d’agressions homophobes frappe Nantes. Les victimes sont attirées dans des guets-apens via des applications de rencontres, avant d’être agressées et dépouillées dans des parcs, à l’abri des regards. Ces rendez-vous sont systématiquement programmés entre minuit et 3 heures du matin.

Des signalements quasi hebdomadaires

Une recrudescence de ces scènes de violence est observée à Nantes depuis le début de l'année. Pour Philippe Jos, directeur interdépartemental de la police nationale de Loire-Atlantique, "le rythme s’accélère". Il dit recevoir des signalements quasi "chaque semaine".

"Ce n’est pas un phénomène nouveau, ça fait plusieurs années qu’on entend parler de ces guet-apens", estime pour sa part Émeric Migaise. Le coordinateur de Nosig espère toutefois qu’en parler davantage permettra d’endiguer le problème plus rapidement.

Les enquêteurs ont déjà procédé à l’interpellation de deux suspects. Le premier, un jeune homme de 18 ans, a été surpris en flagrant délit par une patrouille au parc du Crapa, sur l’île Beaulieu à Nantes. Relié à une dizaine de cas d’agression, il a été placé en détention. Le second suspect sera jugé l’année prochaine.

Malgré ces arrestations, les agressions homophobes se sont poursuivies durant l’été. Début août, un homme a été attaqué à coups de marteau dans un parc de Rezé.

Plus récemment encore, ce mercredi 20 août, une nouvelle agression a été signalée au parc de la Crapaudine, dans le sud de Nantes.

Renforcement de l’action policière

Bien qu’il s’agisse d’auteurs différents, tous adoptent un mode opératoire similaire : ils entrent en contact avec leurs victimes via des applications de rencontre comme Grindr, Tinder ou Snapchat, puis proposent un rendez-vous dans des lieux connus pour être des espaces de rencontres homosexuelles.

La police nationale annonce alors un renforcement de ses actions. Les patrouilles seront plus fréquentes dans les endroits considérés comme exposés. "On va aussi centraliser les plaintes au sein d’un même groupe d’enquête", ajoute Philippe Jos, afin de gagner en efficacité.

  • "Il s'agit bien d'agressions homophobes parce que les personnes sont ciblées [de part leur orientation sexuelle]. Philippe Jos, directeur interdépartemental de la police nationale à Nantes, à France 3 Pays de la Loire"

"Dans la tête des personnes qui montent ce type de guet-apens, leurs victimes sont des proies faciles parce qu’elles viennent dans des endroits peu fréquentés à des heures tardives", précise-t-il. La police appelle donc "à la plus grande prudence".

Face à cette situation préoccupante, elle conseille aux usagers des applications de rencontre d’organiser un premier rendez-vous dans un lieu sécurisé, de privilégier des horaires plus sûrs et de rester vigilants face à toute intention suspecte.

Philippe Jos rappelle également la nécessité d’appeler immédiatement le 17 en cas d’agression, puis de se rendre rapidement au commissariat pour déposer plainte.

 

France 3 Pays de la Loire - Marie Greco - le 23/08/2025 16h20

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